l’Association pour la Défense des Étudiants et Chômeurs de Guinée invite les différentes parties prenantes à se faire confiance et à privilégier le dialogue

KAKILAMBE : Bonjour Monsieur pouvez-vous vous présenter à nos chers lecteurs ?

Je suis Fodé Moussa Sylla, Président de L’association pour la Défense Des Étudiants et Chômeurs de Guinée (ADEC-GUINÉE) et en plus je suis Spécialiste d’Économie Politique et internationale. Cette association existe depuis 2015 et est représentée aux USA, au Canada, dans certains pays d’Europe, d’Afrique et de l’Asie. Depuis sa création, nous avons toujours exigé du gouvernement guinéen et du Président de la République le Professeur ALPHA CONDÉ un regard bienveillant à l’endroit de la situation précaire de la majorité des jeunes quand aux difficultés qu’ils traversent avant de finir les études, de décrocher un stage ou un emploi décent et régulier. Nous avons par le passé multiplié les actions de plaidoyer pour amener souvent les autorités officielles prévenir les risques d’une situation qui pourrait être préoccupante.

 

KAKILAMBE : Quelles propositions avez-vous à faire pour une sortie de crises entre syndicats et gouvernement ?

La solution efficace pour une sortie de crise est la négociation autour de la table. C’est plus dynamique et constructif par rapport à ces différentes manifestations qui n’ont pour conséquence la dégradation du climat des affaires, le ralentissement des activités économiques et professionnelles, la flambée des prix à cause de l’incertitude du marché, le ralentissement des intentions d’investissement qui aura une conséquence négative sur le taux de chômage déjà très élevé. Tout ce là alourdit le panier de la ménagère. À mon avis les acteurs de la société civile et du syndicale  peuvent faire confiance au Premier Ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, Chef du Gouvernement pour une sortie honorable de cette crise qui affaiblie aujourd’hui les populations. L’une des conditions primordiale pour chaque partie prenante est la lucidité, le sens de la flexibilité et le courage de pouvoir accéder à l’évidence sur ce qui est possible ou non.

KAKILAMBE : Dans la crise, se sont mêlées forces sociales et politiciens, comment jugez-vous cet acte ?

Si tel est le cas, Il n’est pas permis que les acteurs s’immiscent dans une revendication purement sociale. De là même, les acteurs Citoyens et Syndicaux ne peuvent n’ont plus sollicité une assistance des acteurs politiques en termes d’appuis à la mobilisation citoyenne et financière. Chaque organisation doit fonctionner conformément à la légalité et dans la limite de ses prérogatives fixées par la loi. En cas de dérapage, Le SERPROMA ou le MATAP peuvent interpeller les organisations à respecter les règles qui régissent leur fonctionnement. Il faut quand même respecter l’autorité de l’État… On ne peut pas attribuer des permis ou des agréments à des organisations qui vont déstabiliser l’État.

 

Il est clair les organisations non officielles peuvent être des observateurs de la Gouvernance et produire des rapports de constat sur les acquis et les imperfections du système afin de permettre au gouvernement de tirer les leçons utiles.

Mais aucune institution non officielles ne peux dicter des normes auxquelles le gouvernement doit obéir … C’est le Président de la République qui a été élu et c’est le gouvernement qui gouverne, on ne peut pas admettre deux gouvernements parallèles.

 

KAKILAMBE : Rappelez-nous le rôle d’une société civile dans un pays ?

Le rôle traditionnel de la société civile est de contribuer à l’éducation civique et morale des citoyens pour une maîtrise du contexte économique, sociopolitique et culturel. À cet titre, il est a regretter que la plupart des organisations citoyennes et syndicales contribuent rarement au renforcement des capacités des jeunes paysans, artisans, éleveurs et surtout les marchands ambulants ou étalagistes, les hommes et femmes de métier. Si ces organisations se consacraient entièrement à l’encadrement de ces couches qui contribuent à la richesse, je pense que cela pourrait être plus important que de se focaliser sur les revendications politiques qui peuvent ne pas être compris par les gens qui ne sont pas allé à l’école. Les organisations syndicales et citoyennes peuvent contribuer au développement économique et social en focalisant leur énergie à l’intérieur du pays, afin de freiner l’exode rural.

 

KAKILAMBE : Que conseillerez-vous au chef du gouvernement dans la gestion de cette crise ?

Je propose au Chef du Gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, Premier Ministre d’être vigilant et d’avoir le dos large et un sens d’écoute très élevé pour comprendre chaque partie prenante en vue les amener à comprendre la nécessité de cette décision importante qui consiste à protéger plutôt notre économie et que cela n’aurait pas un impact négatif sur le fonctionnement de notre système économique et financière qui doit s’adapter à la conjoncture économique Internationale

 

KAKILAMBE : Votre message au peuple de Guinée au sujet de l’augmentation du prix du carburant par le gouvernement !

Nous demandons au peuple de Guinée de se faire confiance et de faire confiance à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Docteur Ibrahima Kassory Fofana qui a un plan ambitieux de rompre avec les pratiques de la corruption, du népotisme, du favoritisme qui gangrènent notre administration publique. À cet effet, nous demandons au peuple de Guinée une patience pour permettre au nouveau gouvernement de mettre en pratique les bonnes intentions de Son Excellence Monsieur le Président de la République, le Prof. Alpha Condé à travers le discours du Premier Ministre à l’Assemblée nationale dans le quel il affirme tout son engagement en faveur d’une collaboration étroite avec tous les acteurs de la vie de notre nation. Il s’est également engagé à lutter contre la précarité des familles défavorisées à travers la mise en place d’une institution qui veillera sur l’équilibre des chances entre les différentes composantes de la nation. Vive la République, Vive la paix, Vive la Démocratie. Vive les Étudiants et Chômeurs de Guinée.

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