ELECTIONS DU 29 JUILLET AU MALI : Ainea Ibrahim Camara , un jeune loup ambitieux !

Âgé de 47 ans , ce technicien des questions économiques et agricoles a décidé de se lancer dans la course. A la tête du Mouvement Républicain , il entend bousculer la hiérarchie fustigeant au passage la mauvaise gestion du régime IBK ainsi que ceux qui l’ont précédé depuis l’avènement démocratique au Mali en 1991.

CLASSE POLITIQUE LIMITÉE

La situation actuelle que traverse le Mali est le fait des leaders politiques du moment selon Mr Camara. Indiquant que ce sont les mêmes qui sont aux affaires depuis 1991 , Ainea Ibrahim pense qu’il est l’heure qu’ils rendent le tablier. « Éradiquer totalement et totalement la classe politique actuelle qui a montré ses limites à plusieurs égards » fustige celui qui est à la tête du Groupe Carbon Finance de droit américain.

Pour ne pas avoir été associé aux 27 années de la gestion du Mali depuis l’avènement démocratique , Ainea Ibrahim Camara pourrait bien avoir ses chances .Il se dit déterminé à aller vers le palais de Koulouba tant prisé car la concentration des pouvoirs a prédominé avec l’ancienne génération politique composée des leaders tels que Ibrahim Boubacar Kéita , Mountaga Tall , Choguel Maiga , Boubeye Maiga ,Soumaila Cissé… Ces deniers entendent d’ailleurs rempiler en 2018 malgré leur ancienneté politique quasi-éternelle.

Le chaos constaté au Mali que relaie les médias internationaux est fruit de leurs gestions successives or Mr Camara estime que les maliens ont soif d’une alternance avec un jeune aux affaires qui ne traîne pas de casseroles. Profil qu’il prétend incarner et compte promouvoir à travers le Mouvement Républicain qu’il préside.

TENSIONS SOCIALES A CONTENIR

Face aux affrontements réguliers entre Peulhs et Dogons , il s’incline en argumentant que le vivre ensemble doit prévaloir. Rappelant que chaque jour tombe un compatriote au Centre du Mali actuellement en vue , Mr Camara estime qu’une victime de plus est une victime de trop. Plus loin Le leader du Mouvement Républicain éclate en sanglots : « ’ils se sont retrouvés au mauvais moment , au mauvais endroit ,sous le mauvais leadership ». Une myopie politique donc pour Ainea Ibrahima Camara qui appelle à élever le débat à un niveau respectable.

Allusion faite aux débats de personnes qui prévalent dans la cité malienne au sujet de la politique. Une responsabilité que Camara veut collective car « en tant qu’homme politique, homme d’Etat on ne doit pas aller dans les argumentaires médiocres pour convaincre le peuple » avance . Ce qui pourra éviter l’affrontement virtuel des deux tendances BOUA KA BILA (opposition) et BOUA TA BILA (majorité).

MORAL VICTORIEUX

D’emblée ,le fait d’être un expatrié n’est pas un handicap pour briguer la magistrature suprême. Proposer un programme « sincère » et de « qualité » est le plus important pour Ainea Ibrahim. Le dernier mort reviendra aux concitoyens maliens pour trancher sur la destinée du Mali de 2018 à 2023.

Les urnes sont le cadre indiqué pour le faire et non la rue, en tacle à certains acteurs qui utilisent fréquemment ce moyen d’expression. Financier de son état, Camara lève une nuance : s’il a décidé de s’engager, c’est parce que le politique agit dans la vie courante de toute la société.Il est conscient d’être du corps des économistes malgré tout.

Celui qui vient de déposer son dossier de candidature au niveau de la Cour Constitutionnelle de Bamako ne se voit pas aller vers une coalition. Cette tendance qui semble faire office de passage obligé n’est autre qu’un jeu politique pour ce jeune cadre malien âgé de 47 ans. Les hostilités sont donc ouvertes pour la colline du pouvoir.

 

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