Monsieur Mohamed OULD ABDEL AZIZ s’est exprimé jeudi soir sur la question du troisième mandat à la tête de son pays.
Aucune disposition de la Constitution n’est figée (sur le mandat du président) et les articles qui « verrouillent » ce texte peuvent être enlevés, a-t-il déclaré à plusieurs à reprises au cours d’une conférence de presse, suite aux dernières élections, largement remportées par le parti au pouvoir.
Le chef de l’Etat mauritanien avait auparavant dit clairement qu’il ne se présente pas pour un troisième mandat et qu’il ne touchera pas à la constitution qui limite le nombre de mandat présidentiels à deux. Son second et dernier mandat, selon la Constitution, expirera en 2019, alors qu’une élection présidentielle est prévue en avril de la même année.
« Sur cette question de troisième mandat devenue récurrente, car je ne changaerai pas la constitution, mais je ne laisserai pas le champ libre devant ceux qui ont toujours dilapidé les biens de mon pays », a-t-il souligné.
« Si la majorité voudra apporter des changements à la constitution, cela va se faire par la voie du parlement, où elle dispose d’une majorité absolue », a-t-il conclu.Selon plusieurs observateurs, voilà une bonne leçon de démocratie que Mohamed OULD ABDEL AZIZ donne à ses pairs. Alors que ce syndrome est devenu monnaie courante dans certaines capitales Africaines, de Brazzaville à Conakry.
Justement quand est-il du cas de la Guinée d’Alpha CONDE dont le mandat expire le 31 décembre 1999, après deux quinquennats à la tête de son pays.
À un an de la fin de son pouvoir, on lui prête à tort ou raison des velléités de briguer un 3ème mandat. Ne devrait-il pas s’inspirer du cas mauritanien pour rentrer dans l’histoire ?
Modio, pour www.kakilambe.com
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