C’est une situation qui date depuis le 20 mars 2018, lorsque les travailleurs de la radio Bonheur FM ont adressé un courrier à la direction général de cette station de radio. Ce courrier à été également accompagné par une lettre adressée à la même direction non seulement pour une rencontre de discussion mais aussi pour demander une amélioration de leur condition de vie et de travail. Après plusieurs tentatives de négociations avec la voix la plus autorisée de cette entreprise de presse, sans aucun résultat, nos confrères ont décidé de déverser leur colère à la place publique ce jeudi 26 avril 2018.
Première étape pour se faire entendre, ils se sont confiés à la presse dans la mâtiné de ce jeudi, devant le siège de la radio Bonheur FM sis à Lanbandji dans la commune de ratoma.
« Nous avons tenté plusieurs fois de rencontrer notre directeur général, tantôt il disait qu’il ne peut pas recevoir tout le groupe, on a choisi un porte-parole. Il dit qu’il nous avait soumis un contrat de travail qu’on a refusé de signer et il ne peut pas discuter avec des personnes qui ont refusé de signer un contrat. On nous accuse aussi d’avoir violé les principes sans passer par les responsables. Nous avons déclenché la grève dans un premier temps , nous sommes venus sans travailler depuis le mois de mars, dans l’espoir qu’il allait chercher à nous rencontrer ça n’a pas été le cas. Les sages ont finalement ont tenté une négociation entre nous malheureusement, ça aussi ça n’a pas marché elle a échoué sur toutes les lignes. C’est à l’issue de cela que nous avons décidé de communiquer parce que nous avions voulu gérer la situation à l’interne. On fait croire aux gens que la radio Bonheur FM est la radio qui paye mieux ses travailleurs alors que ce n’est pas le cas. Il n’y a pas de contrat de travail, il n y’a pas de bulletin, il n’y a pas d’attestations pour les stagiaires. » s’est confié le porte parole des grévistes Mamadou Samba Sow.
Il faut rappeler que ces travailleurs qui sont concernés par cette grève, sont au nombre de quatorze (14) personnes.
Selon leur porte parole Mamadou Samba Sow, ils ne vont pas se limiter là, ils comptent aller jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Ib Diallo
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