Le Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêt en collaboration avec le PNUD a bouclé un atelier de restitution et de validation des résultats du programme Readiness. Un mécanisme mis en place par le fonds vert qui aidera les pays sous développés à se défaire du réchauffement climatique.
Après deux jours d’échange entre les responsables du ministère de l’environnement des Eaux et Foret et le consultant du PNUD dans le cadre du programme pays en matière du réchauffement climatique, plusieurs propositions ont été faites pour la validation d’un document qui doit contenir des projets qui reflètent les priorités de la Guinée en matière d’atténuation du changement climatique.
Sur la question, le consultant du PNUD Aliou Diouf, explique que,
« Le programme de Readiness est un mécanisme qui a été mis en place par le fonds vert, pour appuyer les pays les plus vulnérable notamment les PME, les pays moins avancées, également les pays à revenu intermédiaire à développer véritablement leurs capacités pour pouvoir aller puiser leurs ressources du fonds vert, mettre en œuvre des projets d’adaptations et des projets d’atténuations du changement climatique. La Guinée avait soumis une demande de financement de 300 mille dollars pour pourvoir développer le programme pays, qui est un document est extrêmement important pour le fond vert et pour la Guinée également, par ce que c’est un programme qui contient les priorités de la Guinée dont la Guinée veut se faire financer par le fonds vert. Donc, tout projet qui n’est pas dans ce document du programme ne recevra pas l’appui du fond vert, c’est pourquoi, ils doivent contenir des projets qui reflètent les priorités en matière d’atténuation du changement climatique » précise le consultant.
De son coté Mamadou Ciré Camara, chargé du programme environnement durable au PNUD salue cette initiative,
<< L’humanité avait fini de consommer ce que la terre était capable de régénérer. Juste une semaine, de 1970 à maintenant, ce phénomène continue, si les mesures ne sont pas prisent, la terre ne sera plus capable de régénérée, voilà pourquoi, la Guinée n’est pas en reste dans ce projet, il y a des aspects qui sont pertinents en longueur de la journée, celui qui a vécu à Conakry d’ hier et celui qui le vit aujourd’hui, avant il y avait une semaine, deux semaines de pluie pendant le mois de juillet et août mais, maintenant c’est perturbé à point de vue de la température.
En 2015, on a dit que c’était l’année la plus chaude, et en 2016 on aussi dit que c’est l’année la plus chaude, cela veut dire que, chaque année qui suive, la nature est en train de rejeter beaucoup plus de chaleur et c’est la même perturbation, chaque année, les victimes de la foudre ne font qu’augmenter, combien de victimes des inondations? Donc, la question ne pose plus pour que la Guinée s’engage mais plutôt, elle est dans cet état. C’est pourquoi elle a souscrit à toutes ces conventions sur le changement climatique et elle est engagée à se défendre et à défendre l’humanité entière… », Conclus Mamadou Ciré Camara, chargé du programme environnement durable au PNUD.
Aboubacar Soumah
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