L’inter syndicale CNTG-USTG et les forces sociales ont déclenchée une grêve générale illimité ce lundi 23 juillet 2018 sur toute l’étendue du territoire guinéen, contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
La journée du lundi émaillée par des manifestations dans la capitale guinéenne perturbant les activités économiques des citoyens par en droit. Les forces sociales et la fédération syndicales ne comptent pas baisser les bras jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans leur droit, Mamadou Mansaré de l’inter-centrale-syndicale explique, << Pour le moment, toutes les négociations sont complètement bloquées suite aux événements qui se sont passés aujourd’hui, vue le faite que le gouvernement a décidé de faire la répression jusqu’à dans notre maison. Nous avons décidé d’arrêter toute négociation, ce n’est pas nous qui le demandons, ce sont les travailleurs même qui le demande jusqu’à ce que ce gouvernement comprenne que nous ne sommes pas dans un État d’exception. On était entrain de préparer les dossiers pour aller répondre l’appel du médiateur de la République à l’Assemblée puisqu’il y a eu la violation de la constitution et la liberté syndicale. C’est en ce moment que le général Baffoé a ordonné ses hommes d’intervenir avec violence au marché Niger et notre Camarade Amadou a reçu un coup de croche sur sa tête. J’ai appris qu’il y a eu 40 arrestations et 4 décès signalés parmi les forces sociales malheureusement, je profite de l’occasion de présenter mes condoléances à ces familles éplorées. Nous avons filmé tout cela pour envoyer au Conseils Économique et Sociale et au tribunal de la CEDEAO et la Guinée va être interpellée.
Quant à la grève, elle reste maintenue, illimitée sans service minimum sur l’ensemble du territoire national jusqu’à ce que ce gouvernement sache que la classe ouvrière ne reculera jamais. Nous sommes prêt pour une négociation responsable et nous sommes prêt à mettre le peuple devant les faits >> dit-il.
Aboubacar Ben Soumah
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