Poursuivi pour diffamation, injure et outrage à l’endroit du chef de l’Etat, Ibrahima Sory Camara a été retenu dans les liens de la culpabilité et condamné à 18 mois de prison ferme et au paiement d’un franc symbolique.
Le verdict est tombé aux environs de 11 heures ce lundi 9 avril 2018 au Tribunal de première instance de Kaloum où le procès qui a démarré à Mafanco a été transféré. C’est la présidente du tribunal, Mme Djenabou Donghol Diallo qui a prononcé la sentence.
Pour les avocats de la défense, la décision prise n’est pas la bonne. C’est pourquoi ils comptent interjeter appel. « Le collectif des avocats de la défense prend acte de cette décision qu’il conteste énergiquement. Nous avons déjà dit dans la salle d’audience que nous relèverons appel. Cela va être matérialisé dans les minutes qui suivent et nous allons continuer la procédure à la Cours d’appel pour obtenir la relaxe de notre client. Nous acceptons la décision comme telle, mais nous l’attaquons immédiatement devant la juridiction supérieure qui est la Cours d’appel, sa chambre correctionnelle. Nous pensons que le droit n’a pas été dit, mais comme ce n’est qu’une première instance, nous nous dirigeons vers la Cours d’appel. Je pense que le dossier pourra arriver dans les heures qui suivent. Notre client rejette les accusations, nous, ses avocats également, nous inscrivons dans cette logique. Nous avons plaidé non-coupable. Nous sommes surpris de la décision qui est intervenue », explique Me Salifou Béavogui.
Le collectif des avocats de la défense estime l’affaire n’a été analysée que sous l’angle politique. Ce que réfute le camp adverse qui soutient que c’est le droit qui a été dit dans l’affaire.
Fode Keita pour kakilambe
Les communicants des différents parti politique doivent revoir leur stratégie s. Personne n’est au dessus de la loi.