L’Union des forces démocratiques de guinée UFDG a tenue son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 26 mai 2018 à son siège à la minière dans la commune de ratoma.C’est Cellou Dalein Diallo président du parti qui a présidé la rencontre entouré de beaucoup de cadres et députés de son parti.Pour commercer Cellou Dalein Diallo a attaqué sérieusement le discours du nouveau premier ministre Kassory Fofana lors de sa passation de service avec Mamady Youla.Discours dans le quel Kassory Fofana dit vouloir lutter contre la corruption dans l’administration guinéenne.
« Le gouvernement de la République va être nommé dans les heures qui suivent. Mais nous savons qu’il n’y a qu’une seule politique en Guinée, c’est celle de Alpha Condé. Et celle-ci a pour noms corruption, fraude électorale, la stigmatisation, division et violation des droits de l’homme. Nous ne pensons pas qu’un Premier ministre puisse changer cette politique. Mais si c’était le cas, nous allons applaudir. Nous ne sommes pas sûr qu’au temps d’Alpha Condé, ceci pourrait être possible. » dit-il
Cellou Dalein Diallo déclare que la lutte contre la corruption est l’une des préoccupations de son parti, mais n’est pas sûr qu’il y arriverai.
« S’il arrive à le faire, nous allons applaudir, parce que L’UFDG se bat pour l’instauration d’une véritable démocratie apaisée, un Etat de droit où l’on respecte les libertés fondamentales et les droits humains. Mais nous ne sommes pas sûrs qu’au temps d’Alpha Condé, cela est possible. Je ne vois pas un premier ministre changer cette réalité. » a-t-il rappelé
Pour Cellou Dalein Diallo le peu de progrès qui a été enregistré sous Alpha Condé au pouvoir a été obtenu grâce à la rue.
« Avec Alpha Condé on n’obtient rien parce que la loi le prescrit ou parce que c’est une bonne pratique. On ne l’obtient que par les manifestations de rue. » a ajouté Cellou
C’est pourquoi d’ailleurs le chef de file de l’opposition invite ses militants à la mobilisation.
« Restons mobilisés, sinon nous ne pourrons pas mettre un terme à cette dictature. Et je ne vois pas un premier ministre changer cette réalité. Le peu de progrès enregistré en termes de liberté, en termes de démocratie et de droit humain, c’est le fait de l’UFDG et de l’opposition. » a conclut l’ancien premier ministre
Ib Diallo pour Kakilambe
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