Ibrahima Kassory Fofana et ses ministres sont à la croisée des chemins. En moins de 2 mois, son gouvernement se retrouve au cœur d’une grogne: l’augmentation du carburant de 8000 FG à 10 000 FG. Un bras de fer sans précédent qui finira par unir la société civile. Alors que ses divisions internes animaient l’arène et la légitimé de certains acteurs était décriée.
Finalement la réalité a eu raison de tous puisque c’est le peuple dans son grand ensemble qui a arrêté de travailler. Il nous revient d’ailleurs que deux séances de pourparlers entre syndicats et gouvernement ont eu lieu mais terminées en fiasco. On se souvient de pareille situation du prédécesseur de Kassory Fofana qui n’a pas tenu face au SLEGC d’Aboubacar Soumah. Et au moment où il vient d’avoir l’aval des députés, la nouvelle équipe gouvernementale ne doit pas se rater.
L’évolution du prix du carburant en Guinée est surtout impactée par des causes internes qui sont spécifiques à l’économie nationale. Pourtant Les causes externes comme le cours du baril sont certes à ne pas négliger, mais les incidences sociales se doivent d’être maîtrisées. Sans ce contrôle, l’économie ne peut tourner comme il faut et le blocus devient préjudiciable à tous. Étant à la tête des investissements de la Guinée depuis la Présidence durant plus de 2 ans, Kassory Fofana en sait quelque chose surtout qu’il est un économiste rompu à la tâche.
A moins de deux mois des 100 jours de son gouvernement, DON KASS devra se surpasser pour mettre fin à la grève illimitée. Un défi qui permettra au PM de faire ses preuves au niveau de l’arène civile. Cette fois, ce ne sont pas des acteurs politiques qui sont en face…..
Idi. KEITA pour kakilambe
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