À travers une conférence de presse qu’ils ont tenue lundi 30 avril 2018 à la maison des journalistes à Coléah , des membres de la Fédération nationale des investisseurs de Guinée FNIG ont livré leur part de vérité dans l’affaire Bolloré. D’entrée de jeu, ils ont tout d’abord exprimé leur soutien à cette compagnie dont le patron est actuellement sous contrôle judiciaire du côté de Paris capitale française pour des soupçons de corruption autour de l’attribution de concession de deux portuaires à Conakry.
Pour l’homme d’affaire Mohamed Kourouma, la question n’est pas de savoir si le contrat de concession du port Autonome de Conakry est bon ou mauvais, ou s’il y a eu corruption ou pas dans l’obtention de ce marché.
« Mais plutôt d’indiquer les différentes démarches que nous avions entreprise auprès des autorités qui se sont succédé à la tête de la guinée notamment le feu général Lansana Conté, Sékouba Konaté et le président actuel Alpha Condé, pour la reconstruction du port. » a-t-il entamé
Monsieur Kourouma a fait savoir que si les opérateurs économiques avaient pris soin d’apporter leur part de vérité sur sujet de polémique, c’est justement parce que les souffrances qu’ils ont endurés et qui se répercutent sur le consommateur Guinéen a atteint un niveau très élevé.
Pour lui, avant Bolloré, les commerçants et les consommateurs perdaient environ 80 à 90 millions de Dollars par an parce qu’il ne disposait qu’un seul quai.
« Avec Bolloré, aujourd’hui nous avons le parc container, les surestaries des bateaux en vrac et les bateaux à containers sont solutionnés à près de 70 à 80%. Les bateaux déchargent avec une cadence moyenne de 1500 à 2000 tonnes par jour. Les sacs sont sécurisés, au lieu de se retrouver avec 40 Kg, on a 50 Kg, le sondage a été éliminé. Les commerçants et les consommateurs ne sont plus victimes de vol. » A-t-il souligné
Ib Diallo pour kakilambé
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